Les tissus aux motifs africains de Vlisco
170 ans d’histoire dans des tissus
Vlisco est une marque iconique Néerlandaise connue pour ses tissus. Marque quasiment bi-centenaire, nombreuses sont les histoires fascinantes qu’elle a pu traverser. En effet, le colonialisme, les techniques de fabrication, la vente, le commerce, la culture, le design et l’art ont beaucoup évolué au fil des époques.
Une occasion propice
Le Musée Helmond au Pays Bas a récemment célébré l’anniversaire de l’entreprise avec l’exposition »Vlisco 1 : 1 Un à Un ». De toute évidence, l’occasion était propice pour raconter les nombreuses histoires colorées en célébrant notamment le lien entre Vlisco et l’Afrique.
De l’Africain aux Pays Bas et en Indonésie
Fondée à Helmond en 1846 par Pieter Fentener Van Vlissingen, Vlisco fusionne donc l’art et le graphisme néerlandais et africain. L’entreprise produit ainsi des objets et des tissus de manière surprenante ! Ainsi, les premiers motifs lumineux et graphiques des tissus de cire imprimés sont créés. Ces motifs populaires dans la culture d’Afrique de l’Ouest et du Centre ont leur origine aux Pays-Bas et en Indonésie.
« Soyez fous s’il vous plait ! »
Pour toutes ces raisons, les modèles textiles africains incroyablement dynamiques ont donné beaucoup à voir aux visiteurs. En outre, Zara Atelj, le directeur artistique de Vlisco, a accordé aux designers la liberté que des expositions plus commerciales ont beaucoup plus rarement. On leur a même demandé comme thématique « Soyez fous s’il vous plaît ! »
Maximalisme à l’honneur
Michiel Schuurman, l’ancien designer de Vlisco et membre clé de l’équipe d’exposition se prononce sur le processus créatif. « J’aime toutes les approches maximalistes. Une poignée de personnes réellement créatives font une exposition vraiment radicale sans entraves commerciales. »
Un accablement délicieux de toute évidence.
La partie la plus radicale et déroutante de l’exposition étaient les peintures de Shuurman. La firme de design d’exposition Studio Harm Rensink a couvert les sols, les murs et les piliers de ses oeuvres. Enfin, Tujia Seipell conclu que « l’effet global de l’exposition, qui met en lumière une collision intrigante de couleurs et de cultures, était délicieusement accablant, immersif et informatif. »