Materialise obtient une nouvelle certification pour l’impression 3D
Cette semaine, on revient sur la récente annonce faite par l’entreprise belge Materialise : elle a obtenu la certification EN 9100 pour les pièces métalliques qu’elle imprime en 3D pour l’aérospatiale. Une bonne nouvelle pour le secteur ! On vous fera également part de la récente levée de fonds d’une jeune pousse française spécialisée dans le médical : deux millions d’euros pour faire avancer l’impression 3D de médicaments. Enfin, on en profitera pour vous présenter la nouvelle machine de SUNLU qui permet de sécher différents filaments et éviter des erreurs d’impression.
Materialise annonce la certification EN 9100 pour les pièces aérospatiales imprimées en 3D
Materialise a annoncé qu’elle avait obtenu la certification EN 9100 pour ses processus d’impression 3D métal. L’entreprise, qui possède déjà la norme EN 9100 pour les processus polymères, note qu’elle prouve ainsi qu’elle a « mis en œuvre un système de gestion de la qualité qui garantit la qualité des produits, la maîtrise des processus, la conformité et l’amélioration continue ». Materialise est désormais en mesure de soutenir l’ensemble de la chaîne de valeur de l’aérospatiale dans l’identification et l’approvisionnement de pièces métalliques ou polymères imprimées en 3D et aptes au vol. Erik de Zeeuw, chef de marché pour l’aérospatiale chez Materialise, résume : « Notre système de contrôle de la qualité et des processus simplifie le processus numérique nécessaire à la qualification des pièces métalliques imprimées en 3D. Et c’est quelque chose dont nous sommes incroyablement enthousiastes. Nous sommes prêts à discuter et à collaborer avec notre vaste réseau de partenaires dans l’espace et l’aéronautique pour identifier, produire et développer les applications parfaites pour la fabrication additive métal. Ensemble, nous verrons certainement toute une série de nouvelles possibilités littéralement prendre leur envol ».
Crédits photo : Materialise
MB Therapeutics lève 2 millions d’euros
La startup française MB Therapeutics, basée à Montpellier, vient d’annoncer une levée de fonds de 2 millions d’euros. Spécialisée dans l’impression 3D de médicaments, la jeune pousse souhaite créer la première structure pharmaceutique dédiée à la “production de solutions compatibles avec la technologie d’impression 3D en pharmacie.” Concrètement, elle veut permettre l’impression de médicaments sur-mesure directement sur place, dans les pharmacies équipées d’un préparatoire. Elle s’adresse ainsi à plus de 1 000 pharmacies en Europe et pourrait résoudre nombreux de leurs défis comme l’amélioration de la qualité, une meilleure anticipation face aux ruptures de stocks ou encore la réponse à la demande de médicaments personnalisés. Le Dr. Stéphane Roulon, CEO et co-fondateur de MB Therapeutics, explique : “La production locale en officine ou en pharmacie hospitalière de médicaments sur mesure permet de garantir une disponibilité rapide et des doses précises, essentielles pour les soins urgents et personnalisés.”
Crédits photo : MB Therapeutics
SUNLU et sa nouvelle solution pour sécher vos filaments
Le fabricant chinois SUNLU, spécialisé dans le développement de filaments pour l’impression 3D, vient de dévoiler son FilaDryer E2. Comme son l’indique, il s’agit d’une machine qui permet de sécher les filaments et ainsi éviter qu’ils soient trop humides et donc des erreurs d’impression. Cette solution est capable d’atteindre des températures de 110°C ce qui la rend compatible avec des thermoplastiques comme le polyamide, le polycarbonate ou encore des matériaux hautes performances comme le PEI. Sa chambre offre un volume de 372 x 192 x 186 mm et peut accueillir deux bobines d’un kilo, ou bien une bobine de 2 à 3 kilos. Elle intègre également un écran tactile qui facilite le paramétrage des cycles de séchage. Elle est disponible à partir de 400 dollars.
Crédits photo : SUNLU
L’UKE traite les enfants avec des médicaments imprimés par ses soins
L’hôpital universitaire de Hambourg-Eppendorf fabrique désormais pour la première fois des médicaments imprimés en 3D sur place dans la pharmacie de l’hôpital et les administre aux enfants atteints de cancer. Les comprimés imprimés contiennent de la dexaméthasone et devraient prévenir les nausées dues à la chimiothérapie. Les médicaments traditionnels sont administrés sous forme liquide et sont souvent amers, tandis que les comprimés sont souvent trop gros et ne peuvent pas être avalés par les enfants. Cela représente des défis importants pour le traitement des enfants et le dosage correct. En imprimant les médicaments en 3D, il est possible d’obtenir un profil de principe actif personnalisé et un arôme plus attrayant. L’objectif de l’étude, prévue jusqu’au début de l’année 2026, est de déterminer si les comprimés à mâcher produits par l’imprimante 3D sont mieux acceptés. En outre, la sécurité des médicaments sera également examinée.
Crédits photo : UKE
Stratasys et Siemens Healthineers annoncent des résultats de recherche sur les fantômes d’imagerie
Stratasys et Siemens Healthineers ont collaboré à une initiative de recherche sur les fantômes imprimés en 3D pour l’imagerie médicale. Pour ce faire, ils ont uni leurs forces en combinant les matériaux RadioMatrix et la technologie Digital Anatomy® de Stratasys avec les algorithmes de Siemens Healthineers. De cette manière, ils ont pu améliorer la qualité des systèmes d’imagerie médicale qui reproduisent fidèlement l’anatomie du patient. Les modèles imprimés en 3D permettent aux médecins de mieux planifier les interventions chirurgicales. « L’intégration de solutions d’impression 3D pour créer des fantômes de tomodensitométrie proches du patient, en combinaison avec la technologie Digital Anatomy® de Stratasys, représente une innovation majeure dans le domaine de la tomodensitométrie », a déclaré Jesús Fernández Léon, responsable du marketing des produits de tomodensitométrie et des cliniques chez Siemens Healthineers. « Cette coopération améliore non seulement notre capacité à évaluer et à vérifier les performances des systèmes de tomodensitométrie modernes, mais elle garantit également que nos algorithmes peuvent se baser sur une représentation hautement réaliste de l’anatomie humaine. Grâce à notre collaboration, nous établissons de nouvelles normes en matière d’imagerie médicale ».
Crédits photo : Business Wire
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