Futurecraft 4D: l’impression 3D débarque chez Adidas
Futurecraft 4D, une innovation de masse
Les baskets en impression 3D ne sont plus de l’ordre du fantasme mais bien réelles. Adidas s’est lancé dans l’aventure en créant les Futurecraft 4D. Ces chaussures ont la particularité d’avoir leur semelle entièrement imprimée en 3D. Pour ce projet très innovant, le géant de la technologie du sport s’est associé à la société Carbon 3D basée dans la Silicon Valley. Par le biais de ce partenariat, Adidas souhaite produire en masse sa nouvelle basket. En effet, plus que des baskets réalisées en série très limitée, pas moins de 100 000 paires verront le jour cette année. Or, malgré l’image que renvoie l’impression 3D, ce n’est pas autour de l’hyper-personnalisation du produit que Carbon 3D et Adidas ont travaillé. De surcroît, aller vers un appareil productif capable de fabriquer en masse et à bas coût des chaussures personnalisées à la demande ne sera pas chose facile.
Une technologie de pointe pour un produit unique
Dans le monde du prêt-à-porter, l’impression 3D a déjà fait son entrée. Pourtant ici c’est une nouvelle technologie qui a permis de réaliser les semelles des baskets. En effet la méthode utilisée appelée « Continuous Liquid » associe la lumière UV avec de l’oxygène. Ce processus permet d’obtenir des matériaux plus solides, plus durables tout en accélérant la production en elle-même via l’impression 3D. Ensemble, le duo amène la fabrication sportive à une nouvelle dimension. Plus tard, il sera envisageable de mouler des semelles adaptées aux besoins spécifiques des utilisateurs.
Une matière et une forme optimales
Les possibilités offertes par l’impression 3D sont nombreuses. Adidas a su appliquer le savoir de Carbon 3D afin de développer un produit répondant aux attentes des usagers. À la fois souple et solide, la semelle de la chaussure absorbe les chocs. En effet elle se plie à la volonté du pied sans risquer la cassure. L’entrelacement des formes allège la semelle tout en lui conférant une durabilité dans le temps. Il est donc facile d’imaginer porter ces chaussures pour un footing en oubliant presque ce que l’on a aux pieds.
